Le Désaveu

J’ai commencé ce roman en janvier 2019, juste avant la pandémie. Quatre ans de travail, peu de pauses d’écriture. J’ai terminé après des mois de correction, de révision, de réflexions sur les personnages pour les rendre attachants, les comprendre, les aimer. J’ai changé plusieurs fois le titre que je ne trouvais pas assez significatif. Je suis rendue à la phase ardue de le vendre, même si j’ai été publiée deux fois déjà. Aujourd’hui, il faut être visible sur les réseaux sociaux et participer activement à la publicité. Ça fait partie des nombreuses exigences liées à la publication d’un ouvrage.

Cependant, ça me permet de visiter les nouvelles maisons d’édition et de revoir les choix qui s’offrent pour ce type de roman dont le thème est la famille. Les liens qui se brisent ou qui se reconstruisent, les traditions qui prennent le bord, les options nouvelles qui exigent de l’ouverture aux autres, la place de plus en plus grande que prennent les amitiés, les besoins des plus jeunes et la solitude des plus vieux dans un monde virtuel où les échanges se font sur Facebook et Instagram. Pas surprenant que plusieurs démontrent moins d’intérêt pour la famille élargie et parfois pour leurs parents.

Angéla qui ne voit plus son fils depuis des années s’interroge sur ce qui s’est vraiment passé entre elle et lui, entre la famille et lui, entre la société et eux. Peut-être que c’est un résultat de la société qui change, du virtuel? Ou autre chose…