L’autoédition à compte d’auteur est très populaire car c’est une façon de faire qui se situe entre l’édition traditionnelle et l’autoédition. Les plateformes offrant des services d’autoédition assistée ou participative (synonymes d’édition à compte d’auteur) s’additionnent sur la toile. La différence avec l’autoédition est que vous signez un contrat et que vous cédez vos droits d’auteur pour la période du contrat. Vous êtes l’auteur, elles sont l’éditeur (le nom de l’entreprise paraîtra sur la couverture) et vous partagez les frais et les redevances selon des règles bien définies.
Ces maisons proposent des services professionnels de mise en page, de graphisme pour la couverture du livre, de correction, de marketing et de distribution, moyennant des frais évidemment. L’auteur assume le plus grande partie des frais dont l’impression, ce qui fait en sorte que le taux de redevances de 10 % généralement remis par les maisons traditionnelles sera beaucoup plus élevé. C’est là que ça devient payant mais vous avez le fardeau de vendre vos propres livres en grande partie. Une fois que les amis et la parenté vous ont encouragé, comment faire? Il est certain que le profit des maisons partenaires sera assuré, mais pas nécessairement le vôtre à moins que vous ayez un réseau déjà établi et des talents de vendeur.
Certains auteurs y trouvent leur compte, publient de très beaux ouvrages et sont très satisfaits de leur expérience. L’important est de clarifier votre objectif en sachant dans quoi vous embarquez et en comprenant bien les clauses du contrat proposé. Par exemple, devrez-vous acheter un nombre minimal de livres ou pourrez-vous résilier le contrat après un certain temps?
J’ai choisi quelques maisons d’édition dont certaines avec qui j’ai communiqué pour mieux comprendre leur façon de procéder :
Le Lys bleu, Les Éditions de la Francophonie et Distribulivre.
