À propos

Je ne peux m’empêcher d’écrire. C’est plus qu’un loisir. Ça fait partie de ma vie. Un besoin d’exprimer, de partager. Une thérapie aussi, peut-être surtout.

Enseignante en bureautique au collégial pendant vingt-huit ans, j’ai écrit des livres scolaires, ce qui est bien différent de l’écriture de romans. Mais la base était là. Retraitée, j’y consacre beaucoup de temps, mon objectif étant de publier le roman dont vous avez besoin, celui qui vous fera rêver ou comprendre d’autres personnes en lisant leur vie, même si elle est fictive. Celui qui vous fera du bien.

Mes premiers romans, à partir de l’âge de trente-cinq ans, je les transmettais au Prix Robert-Cliche, sans succès. À cette période, je me limitais au contenu, à de belles histoires fantastiques, l’imagination étant ma force, à mon humble avis. Je ne savais pas vraiment ce que signifiait écrire un roman. Depuis, j’ai compris que le véritable travail commence une fois l’histoire écrite. Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage. Ça ressemble vraiment à ça. C’est pour cette raison qu’on ne devrait jamais proposer un roman aux maisons d’édition avant d’avoir révisé et corrigé le texte une dizaine de fois au moins.

Au début, on s’en tient à l’histoire, au contenu, à ce qu’on veut dire. C’est le fond. Il y a la forme, la manière de raconter l’histoire, ce qui fait son originalité, ce qui définit le style de chacun. Chaque relecture, espacée de quelques jours ou semaines si vous en avez le temps, permet de jeter un regard critique sur le ton, la pertinence et la longueur des dialogues, le vocabulaire utilisé, la justification de chaque mot, la longueur des phrases, des paragraphes et la ponctuation. Il est impératif de vérifier le calendrier pour voir si tout se tient, surtout s’il y a des retours en arrière. La personne qui vous lit aura-t-elle de la difficulté à comprendre qui parle, par exemple? En revoyant la liste des personnages, certains devraient-ils être rayés parce qu’ils occupent deux petites lignes sur 140 pages? Une phrase vous agace-t-elle? Lorsque je reprends un texte, il m’arrive de lire un passage à voix haute pour vérifier s’il sonne bien à l’oreille. Ce que j’aime, lorsque je lis un roman, ce sont les arrêts que je fais parfois pour savourer un beau passage.

Mon premier roman a été publié en 2017. Le deuxième est paru en avril 2022. Je viens tout juste de terminer le troisième et le vendre représente un gros défi. Considérant le nombre de manuscrits qu’elles reçoivent, les maisons d’édition exigent maintenant qu’on fasse notre propre marketing.

Ces derniers jours, j’en ai ressorti un autre, écrit voilà un quart de siècle. J’ai l’intention de le reprendre. Pour moi, écrire n’est pas quelque chose de ponctuel, mais reprend des périodes de ma vie, même s’il ne s’agit pas de raconter ma vie. Les histoires que l’on écrit proviennent bien souvent d’expériences passées, toujours là, à attendre de refaire surface en se glissant dans une histoire inventée.

Je sens que mon travail commence à porter fruit et qu’après toutes ces années à réfléchir, à imaginer et à rédiger des textes où les personnages cherchent un sens à leur vie, j’ai appris à mieux écrire. À mieux me dire. Pour vous parler, vous faire rire, vous toucher et vous faire passer de beaux moments.

À part l’écriture, la cuisine fait partie de mes loisirs. Vous remarquerez qu’elle est présente dans mes romans. Tout comme la nature et les animaux. J’aime aussi le cinéma en salle, même si je ne connais personne autour de moi. On est liés par la même histoire. On est ensemble.

Vous rêvez aussi d’être publié, allez voir mes articles sous l’onglet Publication. Vous y trouverez beaucoup d’informations utiles. Je répondrai à vos questions au meilleur de mes connaissances si vous m’écrivez à [email protected].