Généalogie

Le roman historique doit se baser sur des données fiables concernant les personnages qui font partie des familles ou de grands pionniers devenus célèbres. Il est impératif de s’outiller avec les organismes et entreprises pouvant vous aider à remonter le temps. Ce travail peut être facilité si vous savez où aller, les avenues étant nombreuses. J’ai mis beaucoup de temps et pas mal d’argent pour recréer ma lignée généalogique. Ici, vous voyez liste des membres de ma famille établissant une filiation entre eux, depuis le premier arrivé en Nouvelle-France, du côté paternel, Paul Vachon. Celle qui me rend encore plus curieuse, c’est Marguerite Langlois, née à Québec en 1639. Elle était là avant lui. Ces deux personnes ont eu plusieurs enfants, qui se sont mariés aussi et qui se sont dispersés au Québec et ailleurs. Comment faire pour retracer tout ce beau monde et en faire un bel arbre généalogique?

NEUF GÉNÉRATIONS ME PRÉCÈDENT

Recherche par Léandre Vachon

Association des Descendants de Paul Vachon (# de membre 59)

C’est en consultant les registres de mariages que nous pouvons débuter notre recherche généalogique. Vous connaissez le nom de vos grands-parents, c’est déjà suffisant. Si votre patronyme est Tremblay, Gagnon, Roy, Côté ou Bouchard, vous aurez besoin de donner un peu plus de détails comme des dates et des lieux, car ce sont les noms les plus populaires au Québec.

Vous pouvez le faire en vous abonnant à la BANQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec) et demander votre carte pour accéder aux endroits ouverts au public. C’est gratuit.

Pour ma part, je suis abonnée à Mes Aïeux sur Internet. J’y ai monté petit à petit un très grand arbre, du côté de mes deux parents, lequel se déploie sur quelques pages. Cependant, c’est long et assez dispendieux car vous payez chaque fois que vous l’allongez.

La meilleure façon de faire, à mon humble avis, est de vérifier d’abord s’il existe une association de vos descendants. Cherchez Association des familles Tremblay, par exemple, ou Descendants des Tremblay, ce qui simplifierait votre travail et vous permettrait d’arriver rapidement à de grands résultats. Dans mon cas, l’Association des Descendants de Paul Vachon m’a permis de vérifier mon arbre, avec l’aide de Léandre Vachon, devenu notre expert en généalogie. Devenir membre n’est vraiment pas cher et donne accès à vos ancêtres, ainsi qu’à une multitude d’informations.

S’il n’y a pas d’association pour votre famille, un abonnement à une société de généalogie vous permettra d’économiser votre temps et votre énergie. Plusieurs sociétés de généalogie existent au Québec. Recherchez celle de votre région sur Internet. La Société de Généalogie de Québec (sgq.qc.ca), par exemple, demeure la meilleure façon de rechercher votre ascendance. Il vous en coûtera 50 $ pour une année, mais vous aurez accès à plusieurs documents et banques de données (souvent à partir de votre ordinateur) et recevrez de l’aide de bénévoles lors de vos séances aux archives. Souvent, vous trouverez votre arbre ou une partie de celui-ci sur les rayons du Centre de documentation Roland-J. Auger de la Société, au Pavillon Casault de l’Université Laval, où les répertoires de baptêmes, mariages et sépultures, les dictionnaires et livres d’histoire pullulent. Cette Société possède plusieurs ressources et vous donne accès aux plus importantes bases de données en généalogie. Vous pourrez consulter des sites comme Mes Aïeux, Ancestry et Family Search sans débourser. Surtout, elle offre gratuitement des ateliers de base pour vous familiariser avec les outils de recherche et les lieux, ainsi que des conférences mensuelles.

Visitez le site de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie. La FQSG offre des formations en ligne dédiées à la généalogie, peu importe où vous demeurez (savoir.federationgenealogie.com). Voyez à quoi peut ressembler une partie de mon arbre généalogique, avec Mes Aïeux. Un avertissement : la généalogie devient vite un loisir!